Dans le cas particulier d’un court-métrage, la structure est simple, une scène d'exposition, un développement et la chute tout est simplement condensé. En particulier, les nœuds dramatiques intermédiaires sont généralement absents pour aller directement à l'essentiel. La majorité des court-métrages fonctionnent sur ce principe
L'exposition : Présentation des personnages et de son environnement
Élément perturbateur : un événement va sortir le héros de cet état de paix (exemple: un méchant psychopathe tue sa femme), c’est le premier nœud dramatique. Dès lors, le but du héros sera de retrouver un état d’équilibre (il doit se venger).
Le développement : La situation initiale évolue de manière progressive en crescendo
Dans la formule hollywoodienne, le film progresse ainsi jusqu’au climax, c’est le nœud où l’intensité est maximale (le méchant frère s’apprête à fusiller le héros qui est suspendu par une liane qui commence à céder au dessus d’un précipice de 200 mètres au fond duquel se trouve un torrent infesté par des crocodiles !).
Puis vient la résolution, par laquelle le héros atteint le but qu'il s'était fixé (le héros fait un triple salto arrière et tranche la gorge du méchant !)
Une scène de conclusion permet de montrer le héros qui a retrouvé sa situation d’équilibre.